Médecin juif et homosexuel, Magnus Hirschfeld a fondé, à Berlin, la première association de défense des homosexuels puis l’Institut de Sexologie, refuge pour les “travestis“. Bête noire des nazis, 10 000 de ses livres ont été brûlés lors des autodafés de 1933.
58 min. Un documentaire de Camille Desombre, réalisé par Julie Beressi.
Pour en parler
- Agathe Bernier-Monod, historienne et germaniste
- Ralf Dose, historien et co-fondateur de la Magnus-Hirschfeld-Gesellschaft
- Gerard Koskovich, historien, membre fondateur de la GLBT Historical Society
- Romain Pinteaux, archiviste au Schwules Museum
- Florence Tamagne, historienne, spécialiste de l’histoire du genre et de l’homosexualité
Avec le soutien de la Magnus-Hirschfeld-Gesellschaft et au Schwules Museum.
Bibliographie
- Ralf Dose, Magnus Hirschfeld : The Origins of the Gay Liberation Movement (Monthly Review Press, 2014)
- Robert Beachy, Gay Berlin : Birthplace of a Modern Identity (éditions Alfred A. Knopf, 2014)
- Heike Bauer, The Hirschfeld Archives : Violence, Death, and Modern Queer Culture, (Temple University Press, 2017)
- Duchesse, Portrait de Magnus Hirschfeld (éditions Trou Noir, 2021)
Lectures
- Magnus Hirschfeld, Die Transvestiten, Alfred Pulvermacher & Co., 1910
- Magnus Hirschfeld, L'Âme et l'amour, Gallimard, 1935
- Pétition du Comité Scientifique Humanitaire auprès du Reichstag, 1897
- Magnus Hirschfeld, Die Homosexualität des Mannes und des Weibes, Louis Marcus, 1914
- Discours de Magnus Hirschfeld devant le Reichstag, 1918
- Extraits du testament de Hirschfeld, tirés du livre de Ralf Dose
- Paragraphe 175 du Code pénal allemand